- Environnement

Ingénieur en énergies renouvelables F/H

Ingénieur en énergies renouvelables F/H

On compte sur l'Ingénieur en énergies renouvelables pour...

  • Accompagner et conseiller les acteurs du territoire (agriculteurs, collectivités…) dans leur projet de production d’énergies renouvelables
  • Participer et coordonner les étapes d’avant-projet
  • Suivre les installations en place
  • Assurer une veille technique et réglementaire
  • Produire des références technicoéconomiques sur la production d’énergies renouvelables
  • Mettre en place des actions d’information, de communication et de formation

Son profil

  • Bonnes connaissances des énergies renouvelables et du secteur agricole
  • Maîtrise de la réglementation et des politiques environnementales et énergétiques
  • Fortes qualités de communication
  • Aisance relationnelle
  • Qualités d'analyse, de rédaction et de synthèse
  • Aptitude au travail en équipe et en réseau
  • Sens de l'écoute

Les formations possibles

  • Ingénieur agri/agro
  • Ingénieur ou master spécialisé en énergies renouvelables

Où exercer ?

Dans une chambre d’agriculture, dans une collectivité locale, dans un bureau de conseil et d’ingénierie, dans une banque…

Quelle rémunération ?

À partir de 25 K€ pour les profils débutants, la rémunération peut dépasser les 40 K€ pour les profils expérimentés.

Les perspectives d'évolution

Poste de directeur·rice de bureau d’études, de directeur·rice R&D…

Pour en savoir plus sur le métier d'Ingénieur en énergies renouvelables, consultez la fiche métier sur notre site www.agrorientation.com

Témoignages

Corentin Fèbvre, ingénieur énergies renouvelables, CDCAAG : « Un métier "couteau suisse" »

Depuis mai 2019, Corentin Fèbvre est ingénieur énergies renouvelables pour la communauté de communes Astarac Arros en Gascogne (CDCAAG), un poste décroché après un parcours de formation en prépa BCPST et à l’école d’ingénieurs UniLaSalle. « Mon diplôme d’ingénieur agronome en poche, j’ai intégré la communauté de communes, que je connaissais pour y avoir réalisé un stage durant mes études. La collectivité recrutait un ingénieur énergies renouvelables issu d’un cursus agronomique. » Son métier comporte des missions multiples : « Mon rôle a tout d’abord été de développer, sur le territoire de la communauté de communes, des projets de méthanisation à partir de biomasse agricole. Depuis que la CDCAAG a été retenue dans le cadre d’un appel à projets pour travailler sur le développement des énergies renouvelables, ma mission consiste à développer ces énergies sur le territoire. J’ai également participé, avec les communes et les habitants, à la création d’une société (SAS Erca), dont l’activité vise à promouvoir, étudier, installer, investir, entretenir et vendre l’énergie provenant de sources renouvelables (en particulier photovoltaïques) pour réduire l’impact énergétique du territoire et tendre progressivement à l’autonomie énergétique. Mon rôle consiste à présent à animer cette structure qui regroupe différents acteurs locaux, en collaboration avec le conseil d’administration. J’ai en charge le suivi des chantiers, des études économiques, la construction du business plan, les demandes de raccordement et de déclaration préalable d’installation, et la recherche de financements. » En parallèle, Corentin Fèbvre assure une mission plus agronomique. « Au sein de la communauté de communes, je gère et anime, avec des élus référents, les commissions “agriculture”, “énergies renouvelables” et “eau et environnement”. L’objectif est de traduire d’un point de vue technique les décisions des élus sur le terrain. » Dans sa fonction, l’ingénieur apprécie la diversité des missions et surtout le service rendu au public. « Travailler dans et pour une collectivité donne du sens au métier. Je ne suis pas motivé par un chiffre d’affaires. » Concernant les qualités requises pour exercer ce métier, Corentin Fèbvre répond : « Ingénieur énergies renouvelables est un métier “couteau suisse” qui fait appel à de multiples compétences et nécessite de l’autoformation. En tant qu’interlocuteur de nombreux acteurs locaux et partenaires, il doit disposer d’un très bon relationnel, savoir communiquer et s’adapter à ces différents publics. »

Mélanie Le Goulven, responsable du pôle développement territorial, CDCAAG : « De l'expertise technique et une bonne aptitude de communication »

La communauté de communes Astarac Arros en Gascogne (CDCAAG) est née en 2013. Située dans le Gers, elle regroupe 37 communes pour une population de 7 500 habitants. « Après s’être concentrée sur le maintien des services à la personne, la communauté de communes s’est penchée sur les questions de développement économique au sens large. L’énergie renouvelable est en ligne de mire comme nouvelle ressource, notamment pour le secteur agricole. Engagée dans une démarche de territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) et lauréate du programme, elle mène plusieurs actions de maîtrise de l’énergie (rénovation de l’éclairage public, entre autres), ainsi que des actions de production d’énergies renouvelables, dont la biomasse, source d’énergie prometteuse pour la transition énergétique du territoire. La CDCAAG étudie aussi les potentialités d’exportation de la biomasse », explique Mélanie Le Goulven, responsable du pôle développement territorial. La collectivité, qui compte 150 employés, a ainsi structuré un service pour porter l’ensemble de ces actions. « Au sein de ce service, l’ingénieur énergies renouvelables a une grande importance, car c’est à lui qu’il incombe de mettre en oeuvre les actions d’énergie renouvelable et de maîtrise de l’énergie. Dans notre territoire, l’objectif d’atteindre l’équilibre énergétique à l’horizon 2030 nous oblige à être actifs. Pour faire émerger des projets, nous avons besoin d’ingénieurs en capacité de réaliser des études technico-économiques pour aider la décision et être plus réactifs. » Pour le poste d’ingénieur énergies renouvelables, la CDCAAG exige, en plus de l’expertise technique, une bonne aptitude de communication « pour expliquer aux citoyens l’action de la collectivité et pour animer des réunions publiques ».