Environnement

Les emplois de l’économie verte concernent directement près de 4 millions de personnes en 2017. Seulement 142 000 d’entre elles (soit 0,5 % de l’emploi total) exercent un métier dit « vert », qui vise à protéger l’environnement ; les autres, plus de 3,7 millions de personnes (soit 14 % de l’emploi), occupent un métier potentiellement « verdissant », dont les compétences évoluent ou seront amenées à évoluer pour intégrer les enjeux environnementaux.

Description

Vos référents APECITA dans les domaines de l'environnement

  • Gestion et maîtrise de l'eau – Evelyne Romain : %65%72%6f%6d%61%69%6e%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d
  • Gestion et protection de la nature / Gestion des déchets - Jean-Michel Sotton : %6a%6d%73%6f%74%74%6f%6e%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d
  • Energies renouvelables - Emmanuelle Dazy : %65%64%61%7a%79%40%61%70%65%63%69%74%61%2e%63%6f%6d

Par convention, les métiers verts sont les « métiers dont la finalité et/ou les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser, corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement » (ex. : agent d’entretien des espaces naturels, garde forestier, technicien chargé de la police de l’eau…).

Les métiers « verts » emploient 142 000 personnes en 2017, soit 0,5 % de l’emploi total. La grande majorité de ces professionnels exerce un métier lié à la production et distribution d’énergie et d’eau (42 %) ou à l’assainissement et au traitement des déchets (36 %). Les autres (22 %) occupent des métiers plus transversaux liés à la protection de la nature (agent technique forestier, garde des espaces naturels) et de l’environnement (technicien de l’environnement et du traitement des pollutions, ingénieur et cadre technique de l’environnement).

La gestion et de la protection de la nature : 31 000 emplois environ

Au niveau des métiers de la protection de la nature et de l’environnement, 46 % des salariés ont un niveau minimum BAC+3 (contre 27 % pour l’ensemble des professions)

Dans ce domaine, on distingue deux grands types de métiers : les métiers liés à l'animation souvent proposés par des associations, des parcs naturels ou quelques structures privées ; et ceux liés à la gestion des espaces naturels (chargé de mission Natura 2000 par exemple).
Les métiers de l'animation sont souvent proposés sous forme de CDD et les perspectives d'évolution sont relativement restreintes. Le niveau Bac+2/3 est le niveau le plus souvent recherché sur ce type de métiers.

Les métiers de la gestion des espaces naturels, proposés dans le secteur public (collectivités territoriales) ou dans le privé (bureau d'études par exemple) sont beaucoup plus concurrentiels et font parfois appel à des compétences très précises (ornithologie, botanique...). Le niveau BAC+5 et le niveau le plus souvent recherché sur ce type de métiers.

Voir le webinaire "Explore la filière Gestion et protection de la nature"

Le domaine de l’eau : un secteur qui recrute

Selon une enquête réalisée par la filière de l’eau en partenariat et co-financement avec le ministère de l’Emploi, du Travail et de l’Insertion, le secteur de l’eau emploie 124 000 ETP en 2020, et à pour perspective d’embaucher 13 000 personnes d’ici 2025, dont plus de 7 000 pour ses besoins de renouvellement d’effectifs.

Huit métiers représentent 55 % des besoins 2020-2025 (ex : technicien.ne de maintenance/électromécanicien.ne, responsable d’études techniques, spécialiste ordonnancement, technico-commerciale, …).

Les métiers de l’eau sont très diversifiés et relèvent de niveaux de qualification allant du CAP à Bac+5. Dans ce domaine, on distingue les métiers liés à l’eau dans son état naturel, les métiers qui tournent autour de la gestion de l’eau potable, les métiers dédiés au retraitement des eaux usées, les métiers consacrés à la qualité et aux contrôles, et enfin les métiers qui se préoccupent de l’eau en tant que source d’énergie », analyse

Méconnus et de plus en plus exigeants en termes de compétences, les acteurs du domaine de l’eau (services gestionnaires publics et privés de l’eau, collectivités, prestataires d’ingénierie, industriels et équipementiers spécialisés…) peinent à recruter.

Le domaine des énergies renouvelables : un secteur qui veut peser dans la relance économique !

En 2018, l’ADEME a recensé près de 90 000 emplois ETP associés au secteur des énergies renouvelables. Les secteurs des pompes à chaleur et de l’éolien terrestre, suivi de près par le bois-énergie restent les plus développés. A noter que le secteur du biogaz a doublé ses investissements et ses emplois entre 2016 et 2018. Il représente en 2018 un peu plus de 3 % des emplois.

En 2019, dans les annonces du secteur « énergies renouvelables » diffusées par l’APECITA, près de 80 % des offres se classent dans les familles des métiers « Recherche, expérimentation ; étude et conception » ou « Conseil ». On y trouve des postes visant à éclairer, accompagner les réflexions et stratégie des professionnels agricoles sur les politiques liées à la méthanisation par exemple. La personne recrutée sera aussi chargée d’assurer la mise en œuvre opérationnelle des programmes choisis. Ces postes sont à pourvoir en chambre d’agriculture ou autre OPA, en bureau d’études ou structures qui accompagnent la mise en place d'un projet/installation et aussi en collectivités territoriales, en parc naturel, ou dans des associations qui communiquent sur la thématique de la transition énergétique. Ce sont par exemple des postes de chef de projet énergies renouvelables, conseiller en productions d'énergies en agriculture, chargé de mission bois-énergie, chargé d'études environnement. Les personnes recrutées, souvent titulaires d'un diplôme d'ingénieur ou au minimum d’un Bac+3/4 (pour près d’une offre sur 2), réalisent des pré-diagnostics, rédigent des notes d'opportunités, font des recommandations.

Les métiers de la prospection et de la vente de solutions environnementales (près de 20 % des offres à l’APECITA en 2019) sont souvent accessibles avec un niveau Bac+2/+3 (formation agricole ou commerciale).

A l’APECITA, les offres de la filière « énergies renouvelables » sont à pourvoir pour 70 % d’entre elles en CDI.

Pour les prochains mois, le plan de relance, initié par le Gouvernement suite aux crises sanitaires et économiques, pourrait donner un coup d'accélérateur à la transition en profondeur des métiers car le secteur des énergies renouvelables veut peser dans la relance économique. Il s’agirait en effet d’emploi non délocalisables …

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Afin de vous informer sur les métiers et les formations, de vous accompagner dans votre orientation, l’APECITA met à votre disposition ses publications : le journal Tribune Verte, les cahiers expert par filière ou métiers, les tendances de l’emploi par domaine d’activité…

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