
Responsable de vignoble F/H
On compte sur elle/lui
• Planifier, encadrer, suivre et participer à l’ensemble des travaux des vignes (taille, palissage, travail du sol, protection, fertilisation, vendange…)
• Évaluer l’état et la qualité de la vigne et des raisins tout au long de leur développement
• Veiller aux consignes de travail et de sécurité
• Contribuer aux choix techniques de conduite du vignoble
• Manager les équipes dédiées aux travaux de la vigne jusqu’aux vendanges
• Assurer la traçabilité des opérations et le suivi des certifications
• Assurer la maintenance générale des installations et des équipements
• Gérer de façon anticipée les achats de matières premières
• Proposer des modifications et améliorations utiles en respectant le budget alloué
Son profil
• Solides connaissances en viticulture
• Goût pour le travail en extérieur
• Savoir entraîner et obtenir l’adhésion
• Capacité d’anticipation
• Connaissances des certifications environnementales
• Sens du relationnel et du dialogue
• Qualité d’organisation
• Réactivité et rigueur
Les formations possibles
• BTSA viticulture-oenologie
• Licence pro viticulture oenologie
• Ingénieur agri-agro option viticulture
• Le Certiphyto est un plus
Où exercer ?
• Au sein d’un domaine viticole
Ses perspectives d'évolution
• Directeur technique, régisseur
Quelle rémunération ?
• Entre 35 et 44 K€ selon l’expérience et le périmètre des responsabilités confiées
Michaël Larras, responsable du domaine
« J’APPRÉCIE LA DIVERSITÉ DU MÉTIER »
Michaël Larras est arrivé comme saisonnier au Château de l’Éclair en 1999… et il y est resté. « J’ai pu me former avec les chercheurs et trouver ma voie », explique ce fils de viticulteur qui se voyait bien installé dans une exploitation diversifiée, avec vignes, caprins, miel… À l’époque, le jeune lycéen en Bac pro avait été découragé, car son projet n’était pas assez spécialisé. Puis, il avait été repoussé à cause de la crise économique qui frappait le Beaujolais. Finalement, Michaël Larras est monté en compétences au fil des années. Il est désormais responsable du domaine et gère la partie viticole, mais aussi la cave.
« J’organise le travail des salariés depuis mon bureau : je mets en route les chantiers, parfois je reste travailler avec les équipes s’il y a une urgence, j’aide à mettre en place des essais avec les chercheurs… Je suis un peu en mode “couteau suisse” et c’est ce que j’apprécie ! » résume cet « hyperactif du travail » – comme il se définit lui-même –, qui aime « quand ça bouge », mais accepte le travail administratif comme une nécessité.
L’avantage de travailler dans une structure qui allie terrain et recherche, selon lui, est de voir de nouvelles techniques, d’être aux premières loges pour découvrir ce qui fonctionne et ce qui convient moins. Son conseil à ceux qui voudraient faire ce métier ? Être curieux, ne pas se renfermer sur son domaine. « Entrez dans une Cuma, par exemple, car c’est un lieu d’échanges avec les pairs. C’est important de se réserver des temps de formation, pour s’améliorer », insiste celui qui est devenu président de la Cuma et administrateur de Terra Vitis.
Tribune Verte N°2988
Crédit photo : IVECTOR, MACROVECTOR/ADOBE STOCK