- Vigne et vin

Responsable de vignoble F/H

Responsable de vignoble F/H

On compte sur le Responsable de vignoble F/H

  • Planifier, encadrer, suivre et participer à l’ensemble des travaux des vignes (taille, palissage, travail du sol, protection, fertilisation, vendange…)
  • Évaluer l’état et la qualité de la vigne et des raisins tout au long de leur développement
  • Veiller aux consignes de travail et de sécurité
  • Contribuer aux choix techniques de conduite du vignoble
  • Manager les équipes dédiées aux travaux de la vigne jusqu’aux vendanges
  • Assurer la traçabilité des opérations et le suivi des certifications
  • Assurer la maintenance générale des installations et des équipements
  • Gérer de façon anticipée les achats de matières premières
  • Proposer des modifications et améliorations utiles en respectant le budget alloué

Son profil

  • Solides connaissances en viticulture
  • Goût pour le travail en extérieur
  • Savoir entrainer et obtenir l'adhésion
  • Capacité d'anticipation
  • Connaissances des certifications environnementales
  • Sens du relationnel et du dialogue
  • Qualité d'organisation
  • Réactivité et rigueur

Les formations possibles

  • BTSA viticulture-oenologie
  • Licence pro viticulture oenologie
  • Ingénieur agri-agro option viticulture
  • Le Certiphyto est un plus

Les perspectives d'évolution

Directeur technique, régisseur

Où exercer ?

Au sein d'un domaine viticole

Quelle rémunération ?

Entre 35 et 44 K€ selon l’expérience et le périmètre des responsabilités confiées

Consultez la fiche métier de Responsable de vigne sur notre site www.agrorientation.com

Témoignages

Bertrand Chatelet, directeur de l’IFV-Sicarex Beaujolais : « L’esprit d'équipe est primordial »

Située à quelques kilomètres de Villefranche-sur-Saône, l’équipe du Château de l’Éclair cultive 20 ha de vigne en AOP beaujolais, beaujolais-villages et chénas. « Nous commercialisons environ la moitié de nos vins en bouteille (50 000 cols par an) et l’autre moitié en vrac », indique Bertrand Chatelet, directeur du Château de l’Éclair. Petite particularité, le château est le domaine expérimental de l’IFVSicarex Beaujolais, et à ce titre, il héberge les expérimentations sur ses parcelles : matériel végétal, conduite du vignoble, entretien du sol, etc. Cinq permanents travaillent pour le domaine viticole (deux responsables et trois ouvriers), sur 17 salariés IFV-Sicarex. En tant que domaine vitrine, les pratiques viticoles se doivent d’être innovantes et exemplaires. « Nous sommes engagés en Terra Vitis, certifiés HVE depuis 2018 et plus globalement, nous avons débuté une démarche de responsabilité sociétale des entreprises depuis 2015, poursuit le directeur, très attaché à ancrer le domaine dans sa région. Une partie des parcelles est aussi en conversion bio depuis 2020. Nous ne pourrons pas convertir l’ensemble du domaine, à cause des exigences de l’expérimentation, mais au-delà des îlots en conversion, nous nous appliquons à diminuer notre impact partout où c’est possible. » Selon lui, un responsable vignoble doit avoir des qualités très diverses. « Ce qui prime chez nous, c’est l’esprit d’équipe, la facilité à partager. Mais il faut aussi que la personne sache manager son équipe pour arriver à produire de bons raisins. La capacité d’anticipation est nécessaire pour organiser les chantiers. Et bien sûr, de solides compétences techniques sont indispensables : agronomiques, viticoles, mais aussi mécaniques, pour gérer le parc matériel. »

Michaël Larras, responsable du domaine : « J’apprécie la diversité du métier »

Michaël Larras est arrivé comme saisonnier au Château de l’Éclair en 1999… et il y est resté. « J’ai pu me former avec les chercheurs et trouver ma voie », explique ce fils de viticulteur qui se voyait bien installé dans une exploitation diversifiée, avec vignes, caprins, miel… À l’époque, le jeune lycéen en Bac pro avait été découragé, car son projet n’était pas assez spécialisé. Puis, il avait été repoussé à cause de la crise économique qui frappait le Beaujolais. Finalement, Michaël Larras est monté en compétences au fil des années. Il est désormais responsable du domaine et gère la partie viticole, mais aussi la cave. « J’organise le travail des salariés depuis mon bureau : je mets en route les chantiers, parfois je reste travailler avec les équipes s’il y a une urgence, j’aide à mettre en place des essais avec les chercheurs… Je suis un peu en mode “couteau suisse” et c’est ce que j’apprécie ! » résume cet « hyperactif du travail » – comme il se définit lui-même –, qui aime « quand ça bouge », mais accepte le travail administratif comme une nécessité. L’avantage de travailler dans une structure qui allie terrain et recherche, selon lui, est de voir de nouvelles techniques, d’être aux premières loges pour découvrir ce qui fonctionne et ce qui convient moins. Son conseil à ceux qui voudraient faire ce métier ? Être curieux, ne pas se renfermer sur son domaine. « Entrez dans une Cuma, par exemple, car c’est un lieu d’échanges avec les pairs. C’est important de se réserver des temps de formation, pour s’améliorer », insiste celui qui est devenu président de la Cuma et administrateur de Terra Vitis.