Les chiffres de l’apprentissage en 2018

La Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) a publié une note sur les chiffres de l’apprentissage en 2018.
En 2018, les CFA (Centre de formation d’apprentis) ont accueilli 448 100 apprentis et apprenties, plus 4,2 % par rapport à 2017. Le poids de l’apprentissage chez les 16-25 ans est toujours en progression et atteint 5,3 %.
Les formations du secondaire
Dans l’enseignement secondaire, le nombre d’élèves en apprentissage est en hausse de 1,8 % pour la deuxième année d’affilé.
Les formations de niveau inférieur ou égal au bac accueillent 60 % des apprentis et apprenties, soit 268 000 jeunes (+ 1,8 % par rapport à 2017).
Apprentissage dans l’enseignement supérieur
La Depp comptabilise toujours un nombre important de jeunes en apprentissage qui suivent une formation dans le supérieur : 179 800 en 2018.
•    + 9,1 % en 2017 et + 8,1 % en 2018.
 
Les DUT et BTS (diplôme de l’enseignement supérieur le plus délivré par l’apprentissage) continuent d’être attractifs pour les apprenties et apprentis avec une croissance de 7,7 %.
Augmentation des effectifs par domaine
Entre 2017 et 2018, il y a une hausse des entrées en apprentissage dans les secteurs du bâtiment et de l’automobile (1 097 entrées), de l’informatique (905 entrées), de la gestion (820 entrées) et du commerce (783 entrées).
Les entrées diminuent en revanche pour les secteurs de l’alimentation et de la cuisine (- 489 jeunes), de même que dans les secteurs de l’accueil et de l’hôtellerie (- 427) et le secteur espaces naturels (forêts, faune et pêche).
Dans le secondaire, les secteurs de production raflent les entrées et forment plus de 70 % des apprentis et apprenties.
Alors que dans le supérieur, les secteurs favorisés par 60 % des étudiants et étudiantes en apprentissage sont ceux des spécialités de service.
En régions
Entre 2017 et 2018, les régions académiques comptabilisent une augmentation des effectifs qui dépasse les 6 %.
En 2018, sept régions académiques forment près de 30 000 jeunes par apprentissage soit les deux tiers des apprenties et apprentis.
Les facteurs qui favorisent une région académique plutôt qu’une autre sont le tissu économique local et l’existence ou non d’entreprises pouvant accueillir des jeunes. La Depp met ainsi en lumière une disparité au niveau des régions.

Source : Onisep

Crédit photo : Laurence Prat