
Maïsadour dresse un bilan positif pour sa filière asperge cette année. Elle a multiplié par quatre ses volumes en quinze ans, et veut poursuivre ce développement, pour cette production landaise « à haute valeur ajoutée ».
Chez Maïsadour, les dernières asperges de l’année sont arrivées en station début juin. Ce groupe coopératif agricole, devenu deuxième producteur d’asperges dans les Landes, dresse le bilan de la récolte d’asperges, blanches et vertes, uniquement produites sous la certification IGP « asperge des sables des Landes », ou Global Gap.
Trente producteurs d’asperges aujourd’hui
Les volumes récoltés par les adhérents dépassent les objectifs fixés, avec 1 540 tonnes récoltées, soit 60 tonnes de plus que l’an passé. Cette culture s’étend sur 300 hectares, dont plus de 97 % en asperges blanches. Elle compte une trentaine de producteurs, dont 10 jeunes agriculteurs, et plus de 300 ramasseurs saisonniers. En moyenne, il faut compter un ramasseur par hectare de production. À la station de Maïsadour située à Herm, « ce sont jusqu’à 250 salariés qui sont aussi employés, chargés du lavage, triage et conditionnement des asperges ». En quinze ans, les volumes traités par Maïsadour ont été multipliés par quatre. Pour la coopérative, « l’asperge est une filière attractive pour le territoire. Nous nous attachons à faire grandir cette filière locale de manière durable en développant de nouveaux hectares en asperges blanches et vertes et en recrutant de nouveaux producteurs », détaille Lucie Gemain, qui cite les avantages de cette culture : une production qui s’adapte parfaitement aux spécificités du territoire (sols sableux, proximité de l’océan, climat doux…), un produit d’exception et recherché, une activité rentable…
Maïsadour recrute !
Dès aujourd’hui, la coopérative appelle ses adhérents et futurs adhérents à la rejoindre : Vega* Maïsadour, activité végétale du Groupe, propose un accompagnement à l’agriculteur de l’amont à l’aval, du choix des variétés en passant par les conseils pour la récolte jusqu’à la collecte. « Cette culture technique valorise le travail avec des marges sur coûts directs pouvant varier de 5 000 à 10 000 €/ha pour des chiffres d’affaires de 15 000 à 30 000 €/ha. Une diversification d’activité à forte valeur ajoutée, qui assure un revenu régulier aux agriculteurs du Sud-Ouest », conclut-elle.
Tribune Verte n°3018