- Horticulture

Conseiller en arboriculture F/H

Conseiller en arboriculture F/H

On compte sur le Conseiller en arboriculture pour...

  • Apporter un appui technique individuel et collectif aux arboriculteurs
  • Faire gagner les arboriculteurs en productivité tout en respectant l’environnement
  • Mettre en place de l’expérimentation locale
  • Animer des réunions et/ou des formations
  • Élaborer des références techniques et économiques
  • Rédiger des synthèses, des bulletins techniques…

Son profil

  • Solides connaissances en agronomie et en arboriculture
  • Connaissance globale de l'environnement agricole
  • Capacité d'analyse approfondie des résultats technico-économiques
  • Sens de la pédagogie de conseil
  • Capacité de rédaction et de synthèse
  • Aptitudes à l'animation, au travail en équipe et de terrain
  • Force de proposition
  • Attrait pour les nouvelles technologies et pour l'innovation
  • Sens de l'écoute

Les formations possibles

  • BTS agricole (agronomie, production horticole, ACSE…) avec expérience
  • Licence professionnelle
  • Ingénieur agri/agro ou horticole
    N.B. : le Certiphyto Conseil est très souvent exigé

Quelle rémunération ?

À partir de 20 à 25 K€ pour les débutants, la rémunération peut dépasser les 30 K€, voire les 35 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Où exercer ?

Dans une chambre d’agriculture, dans une coopérative agricole, dans un groupement de producteurs, dans un cabinet de conseil indépendant, dans un centre d’études techniques agricoles, dans un groupe de développement…

Les perspectives d'évolution

  • Vers un poste de conseiller·ère spécialisé·e ou de chef·fe de service.
  • Se diriger vers d’autres fonctions : commerce, formation…

Témoignages

Luce Savian, conseillère en arboriculture chez Perlim : « Mon métier est très diversifié »

Depuis trois ans, Luce Savian est conseillère en arboriculture chez Perlim. Non issue du monde agricole, elle a acquis petit à petit de l’expérience. « Mon parcours montre qu’il n’est pas nécessaire d’être issu du milieu pour devenir conseiller en arboriculture, spécifie-t-elle. Il faut se donner les moyens d’y parvenir et ne pas avoir peur d’être curieux et d’apprendre. Ce métier nous apprend l‘humilité et, en même temps, il nous enrichit beaucoup. » Appréciant déjà l’agronomie, Luce Savian opte pour une école d’ingénieurs (AgroSup Dijon) et effectue divers stages en stations expérimentales, en maraîchage et en arboriculture. Fraîchement diplômée, elle poursuit celui qu’elle a entamé au CTIFL de Lanxade, en Dordogne, durant quatre mois, sur une pathologie de la carotte. Un contrat de volontariat en service civique lui permet de vivre une nouvelle expérience à l’île de la Réunion durant un an et demi. Les tâches sont déjà diversifiées. Elle met en place des essais au sein d’Armeflhor portant, notamment, sur les méthodes alternatives de produits phytosanitaires pour le manguier et pour d’autres cultures tropicales. À l’issue de cette période, la future conseillère souhaite se rapprocher du terrain : « Les essais mis en place avec les équipes des stations expérimentales sont toujours issus d’une problématique venant des producteurs. Cela m’a donné envie d’échanger davantage avec eux. » Durant son initiation au métier de conseiller en arboriculture, Luce Savian s’imprègne de l’expérience des adhérents de la coopérative Perlim, de l’équipe agronomique et du réseau des techniciens en arboriculture en tenant compte à la fois des attentes des clients et des consommateurs. « Mon métier est très diversifié, contrairement à ce que je croyais au départ, se rappelle-t-elle. Je suis souvent au contact des producteurs. Je les accompagne à l’aide d’outils d’aide à la décision, j’étudie avec eux les moyens de mettre en place des obligations réglementaires ou d’améliorer leur productivité… Mais je suis aussi au bureau. Je prépare les réunions d’animation, je gère des projets, je m’occupe de leur financement et je participe aussi à d’autres expérimentations de dimension régionale, voire nationale. Le métier de conseiller peut également être accessible avec un Bac + 2 ou un Bac + 3 selon les fonctions et les compétences demandées par l’entreprise. »

Lionel Lassoureuille, responsable agronomique chez Perlim : « Ce poste demande de la polyvalence »

« Luce Savian est arrivée dans notre service pour exercer le métier de conseiller en arboriculture, précise Lionel Lassoureuille, responsable agronomique chez Perlim, coopérative de production et de commercialisation de pommes et de noix. Ce métier demande environ trois ans d’apprentissage avant de devenir complètement autonome et de pouvoir renseigner, animer et suivre les adhérents de la coopérative. Progressivement, la jeune ingénieure prend ses marques. Au début, elle assiste aux réunions avec les agriculteurs pour ensuite les animer seule. Et, par ailleurs, elle apprend au contact des arboriculteurs et de l’équipe. Le conseiller en arboriculture est donc très présent sur le terrain, il entretient une relation avec l’arboriculteur. Mais il doit aussi assurer de plus en plus de tâches administratives en lien avec le cahier des charges des clients et des certifications. Pour conseiller au mieux le producteur, il doit se tenir au courant de l’évolution des techniques, de la réglementation. En principe, il y consacre du temps durant la période hivernale. Depuis quatre ans, les producteurs appliquent la charte de bon voisinage, des conseils doivent ainsi être prodigués pour limiter les dérives des pesticides par la création de haies, de bandes définies comme non traitées. Polyvalent, le conseiller en arboriculture a besoin d’une large connaissance en agronomie, notamment en ce qui concerne les ravageurs, d’une base scientifique pour faire fonctionner les modèles épidémiologiques, mais aussi d’avoir des aptitudes en animation, en relationnel, et d’être autonome. »