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Cavalier soigneur F/H

Cavalier soigneur F/H

On compte sur le Cavalier soigneur F/H

  • Assurer les soins quotidiens des chevaux et l’entretien des écuries
  • Participer au débourrage, au dressage et à la préparation physique des chevaux
  • Préparer et régler le matériel et le harnachement
  • Accompagner les chevaux lors des déplacements
  • Participer à l’accueil des cavaliers

Son profil

  • Bon niveau d'équitation
  • Très bonnes connaissances du travail et des soins des chevaux
  • Maitrise des règles de sécurité
  • Bonne condition physique
  • Aisance relationnelle
  • Polyvalent

Les formations possibles

  • Bac pro CGEH (Conduite et gestion de l’entreprise hippique)
  • BP REH brevet professionnel de responsable d’exploitation hippique
  • BPJEPS spécialité éducateur sportif, mention activités équestres
  • CAP agricole palefrenier soigneur
  • CS éducation et travail des jeunes équidés

Où exercer ?

Dans un club équestre, dans un élevage de chevaux, dans une ferme pédagogique…

Quelle rémunération ?

A partir de 18 K€

Les perspectives d'évolution

Évoluer vers un poste de groom, de responsable d’écurie, ou de cavalier de concours.

Pour en savoir plus, consultez la fiche de Cavalier Soigneur

Témoignages

Clémentine Santoro, cavalière soigneuse, élevage d’Helby : La passion du cheval

Avec comme mission de préparer les chevaux aux concours, du débourrage à la monte sur le plat et à l’obstacle, le cavalier soigneur a un rôle clé au sein des haras. Clémentine Santoro a choisi ce métier, qu’elle exerce depuis quatre mois au nord de Rennes, à l’élevage d’Helby.

Passionnée de cheval depuis très jeune, ayant sa propre jument à 16 ans, Clémentine Santoro a suivi un bac classique, option littéraire. « Je ne me voyais pas faire un métier de bureau, alors après mon bac, j’ai choisi une formation BPJEPS Éducateur sportif, mention Activités équestres, au village équestre de Conches, dans l’Eure », détaille-t-elle. Pour gagner sa place dans ce cursus qui forme les moniteurs équestres, au sein de petites promotions de 12 jeunes, il faut réussir l’entretien, avoir au minimum le Galop 7, et valider des tests à cheval. La première année intègre beaucoup de pratique, alors que la seconde met l’accent sur la pédagogie. « Ce cycle est vraiment très intéressant pour se former, car nous abordons l’ensemble des activités équestres », met en avant Clémentine Santoro.

Une fois son diplôme en poche, la jeune femme travaille au sein d’une écurie de commerce, où elle progresse techniquement, sur le plat et à l’obstacle. « Je ne souhaitais pas m’orienter tout de suite vers l’enseignement, d’où mon choix d’une écurie de commerce, pour renforcer mes compétences de cavalière sur tous types de chevaux. »

Un CS Jeunes chevaux
Elle reprend ensuite sa formation, avec une année de CS Jeunes chevaux au Haras national du Pin, où elle prépare 4 chevaux pour la grande semaine de Fontainebleau, une référence dans le milieu équestre, et un petit « mercato » des cavaliers soigneurs. Suite à l’événement, Clémentine Santoro rejoint en 2019 l’écurie d’Alban Notteau, dans l’Orne, où elle forme les chevaux du débourrage au concours. Elle rejoint ensuite le haras d’Helby, au nord de Rennes. « Dans la campagne normande, ma vie n’était centrée que sur les chevaux, d’où l’envie de me rapprocher d’une zone plus dynamique comme Rennes. »

Dans l’élevage breton, les poulains naissent et sont entraînés pour être destinés aux concours. Elle travaille comme cavalière soigneuse avec une autre collègue en appui au cavalier responsable du pôle sport du haras. « Nous nous occupons quotidiennement des chevaux, afin de les débourrer et de les former dans l’espoir qu’ils atteignent leur plus haut niveau ! »

S’adapter aux chevaux
Si aucun diplôme n’est réellement exigé pour devenir cavalier soigneur, Clémentine Santoro reconnaît qu’il convient d’avoir un bon niveau à cheval, de savoir s’adapter aux personnes et aux chevaux, et travailler en équipe. Après quelques années d’expérience, certains choisissent de monter leur propre structure, mais Clémentine Santoro préfère poursuivre son évolution dans différents haras. « Dans l’ouest de la France, en particulier en Normandie et en Bretagne, connues pour être des terres d’élevage, il est plus facile de trouver un emploi. Et si vous êtes recommandé, les portes s’ouvrent encore plus facilement », termine-t-elle.

Élevage d’Helby, Betton, Ille-et-Vilaine : Du transfert d'embryons aux concours

L’élevage familial d’Helby, fondé en 1977 par Albert Lamotte, est aujourd’hui géré par sa fille Marie Trihan. Il compte une centaine de chevaux sur les 33 ha de l’exploitation. « Nous avons une double activité : faire naître des poulains, avec entre 12 et 15 naissances par an, en réalisant nous-mêmes les transferts d’embryons issus de juments de souches au sein de poulinières, et la vente de poulains de 3 ans et plus, après leur préparation aux concours », détaille Marie Trihan. Le cavalier Benjamin Jegousso, responsable de la valorisation des chevaux, est accompagné dans ses missions par deux cavalières soigneuses, dont Clémentine Santoro. « Pour ce poste, nous recrutons généralement de jeunes candidats – entre 19 et 22 ans – avec de l’expérience en équitation », poursuit Marie Trihan. Les cavaliers soigneurs restent entre dix-huit mois et deux ans et demi à l’élevage d’Helby, en CDI, puis choisissent d’autres écuries pour évoluer, comme cela se fait dans le milieu. « S’il n’y a pas de diplôme exigé, nous attendons surtout des compétences de terrain : savoir se mettre au service du cheval, et avoir des qualités humaines, comme le courage ou l’envie de progresser. Car ce métier reste assez difficile ! », reconnaît la gérante. Depuis 2017, Marie Trihan gère l’élevage d’Helby, à Redon. En 2021, 11 poulains y sont nés, et 16 sont prévus pour 2022.